De combien de temps faut il disposer par jour pour trader ?
La vrai question ne se pose pas vraiment en ces termes.
Certes la gestion d’actifs demande "un certain temps".
Mais dés lors qu’on parle de temps, de disponibilité, il est tout aussi important de savoir quand vous pouvez jouir
de ce temps disponible : c’est ce qu’on appelle la flexibilité.
Dès lors on peut distinguer 4 catégories de personnes, représentées dans la matrice ci-dessous :
Catégorie A : J’ai du temps mais aucune flexibilité
Cette catégorie représente une minorité de personnes qui ont du temps libre mais qui prétendent ne pas en avoir pour trader. Nous allons rapidement passer sur cette typologie de personnes, le manque de flexibilité invoqué est une fausse barbe. Car dès lors qu’on a du temps libre, on est forcément relativement flexible.
Catégorie B : J’ai du temps et en plus je suis flexible
Dans cette catégorie on trouve les retraités... et les professionnels de la Bourse : les traders pour compte propre !
Le trader pour compte propre est passionné par la Bourse, il a franchit le pas et il vit aujourd’hui exclusivement de son activité de trading.
Pour autant, beaucoup de personnes se font une fausse idée du métier de trader. C’est un métier de loup solitaire qui se peut révéler humainement
très dangereux sans une certaine discipline. Il ne faut pas croire qu’un trader trade 8 heures par jour. Même si vous trouverez toujours des traders
qui vous expliquent qu’ils passent 200 à 300 ordres par jour, c’est un rythme qui n’est pas sain et qui est de toute façon intenable. Les traders
pour compte propre ont des horizons d’investissement très courts, qui dépassent rarement l’heure. Les positions qu’ils prennent sont en général
débouclées en quelques minutes. Le secret, c’est le levier. Si vous prenez une positions de 500 000 EUR et que vous ne gagnez que 0.1 %, c’est
tout de suite 500 EUR de gain, votre journée peut être terminée. Le trading est une activité intense qui nécessite beaucoup de concentration
pour apprendre... à ne rien faire ! Les traders passent en effet la plupart de leur temps à attendre devant leurs écrans, qu’une configuration
particulière apparaisse, ce qu’ils appellent une pattern ou un set up. Chacun à son mode d’intervention privilégié. Et tous attendent la bonne
vague à prendre, avec plus ou moins de frénésie et de stress.
On comprend mieux pourquoi certains traders reprennent une activité à côté. Ils ont paramétré toutes leurs alarmes et attendent que ça sonne.
Et pendant ce temps là, ils font autre chose ! Au moins ils ne sont pas tentés de prendre un trade trop tôt...
Mais on le répètera jamais assez : tout le monde ne peut pas se lancer dans le trading pour compte propre. D’abord parce qu’il faut un certain capital
de départ mais surtout parce qu’il faut une mentalité très spéciale. Les meilleurs traders ont une relation avec l’argent complètement neutre.
Ils sont capables de perdre / gagner beaucoup d’argent en quelques minutes sans sourciller. Pour eux ce sont juste des chiffres. Aucun sentiment.
Aucune excitation. Aucune peur.
Mais alors pourquoi tous les retraités ne sont ils pas traders ? Ils ont l’argent et il semblerait qu’avec l’âge se développe une certaine appétence aux risques financiers. Oui mais. A-t-on vraiment envie d’apprendre à trader à 65 ans ? A passer sa journée devant des écrans ? Si ces perspectives séduiront assurément quelques retraités en manque d’adrénaline, il y a fort à parier que la plupart aspireront à des activités plus calmes, plus humaines et moins stressantes.
Catégorie C : J’ai peu de temps mais je suis flexible
C’est le profil type de l’indépendant passionné : c’est le quadragénaire qui gagne bien sa vie, chef d’entreprise ou indépendant, voire
cadre sup jouissant d’une certaine autonomie au sein de la structure qui l’emploie. Il est accro à la Bourse et aux marchés financiers,
mais il n’est pas encore prêt à se lancer complètement pour devenir trader pour son propre compte. Soit parce qu’en réalité c’est un joueur
compulsif qui perd beaucoup ; soit parce qu’il ne se sent pas encore prêt, soit parce qu’il a une responsabilité familiale importante qui
lui met inconsciemment la pression.
A noter qu’on trouve aussi dans cette catégorie d’anciens traders, qui ont quitté le trading pour reprendre un travail un peu plus commun,
souvent pour l’une des raisons évoquées précédemment.
L’indépendant passionné a un peu - pas assez à son goût - de temps libre, qu’il prend en réalité sur son temps de travail, mais il est ultra flexible
car ultra connecté : son compte Pro Real Time est tout le temps ouvert, il a des alertes paramétrées partout, il a toutes les applis possibles
pour suivre les cours et pour passer ses ordres de bourse en temps réel depuis son téléphone portable.
Il est présent physiquement dans l’entreprise mais une partie de son cerveau est en permanence connectée aux marchés, de 8h00 à 18h00. Et il
ne peut pas aller se coucher sans avoir jeté un oeil aux marchés américains.
Catégorie D : J’ai peu de temps et je ne suis pas flexible
C’est malheureusement cette catégorie qui est la plus représentée. On y retrouve tous les boursicoteurs actifs, entre 30 et 60 ans, qui
ont un compte titres, un PEA... mais qui ont aussi et surtout un métier !
C’est la course le matin, pour déposer les enfants, ne pas rater son train ou les bouchons sur le périphérique, et c’est la course
le soir pour à peu près les mêmes raisons formulées différemment. Comment envisager de pouvoir gérer un portefeuille avec un minimum
de réactivité dans de pareilles conditions ?
Chaque année, de nombreuses études sont lancées pour comprendre les mécanismes d’investissement des petits épargnants et chaque année les
conclusions sont peu ou prou les mêmes : les investisseurs particuliers investissent en retard, quand les marchés sont déjà haut, ils ne diversifient
pas assez leurs positions et ne les arbitrent pas assez régulièrement. Comme c’est étonnant !
Alors quelles solutions existent ?
Le temps va devenir de plus en plus cher. Et est ce que les épargnants seront prêts à consacrer plus de temps à leur épargne ? Rien n’est moins sûr.
Faut-il renoncer à la placer son argent en Bourse au motif qu’on n’a pas le temps de s’en occuper ? Certainement pas.
Deux types de solutions existent : la gestion sous mandat, qui a un coût ; les outils d’aide à la décisions, qui ont un coût moindre, mais qui
demandent un minimum de temps d’implication. Chez Botraiders nous développons des outils d’aide à la décision qui
permettent justement aux investisseurs de gagner du temps dans le choix de leurs placements. Quelques minutes par jour
suffisent pour savoir quoi acheter et quoi vendre. Il ne reste plus qu’à passer vos ordres en bourse chez votre broker.
Vous gardez votre indépendance et restez maître de votre stratégie d’investissement et de diversification.